En direction d'une nouvelle vie ...

Quand Oron eut disparu à l'angle du couloir, Dark Sekot saisit sans ménagement son apprenti par l'épaule et l'emmena dans la salle d'exercice sans un mot. Dès que la porte se fut refermée, il lui fit face et le regarda dans les yeux.

Tu ne sais pas encore dissimuler tes émotions. Dis-moi ce qui ne va pas.

Je suis certain que vous le savez déjà Maître.

Je veux l'entendre de ta bouche. Parle.

Il n'avait pas monté le ton mais Jarik esquissa un drôle de mouvement, comme s'il réprimait une tentative de recul. Il inspira et déclara :

Je ne l'aime pas. Même moi je sens ses pouvoirs et sa prédisposition au Côté Obscur. Il n'est pas comme les autres candidats. D'ailleurs, vous n'avez pas accordé un regard aux autres. Est-ce que ça veut dire que vous allez me remplacer ?

L'ambition est encouragée parmi nous, mais pas la jalousie stupide et improductive. Tu demeureras mon Apprenti tant que tu te montreras à la hauteur, est-ce clair jeune homme ?

Oui Maître.

Vous avez tous deux un fort potentiel, rien d'autre ne peut justifier une formation de Sith. Si tu as peur de lui, je ferais mieux de t'abandonner à un autre Maître.

Non Maître ! Je désire seulement apprendre vos secrets, hériter de votre savoir !

Nous verrons. Voici justement celui qui sera probablement ton rival.

Vous allez le tester ?

Oui, et ça ne te fera pas de mal non plus. Approche Oron, tu as été plus rapide que je ne l'aurais cru. Ne t'inquiète pas, tu ne vas pas risquer ta vie, ou pas de suite.

Le jeune homme, qui venait d'entrer, avança en silence vers le Seigneur Sith. Celui-ci estima qu'il n'était plus temps de le mettre à l'aise.

Bien, je vais donc tester tes prédispositions mentales et physiques à la formation des Sith. Si tu me paraîs prometteur, je t'accepterais comme second apprenti. Tu as visiblement fait mauvaise impression à mon confrère dirigeant de notre Ordre, tâche de faire mieux et soit sincère. Pour commencer, que sais-tu des Sith et de notre Code ?

Ainsi le Seigneur Sith et ce qui semblait être son apprenti étaient déjà là, alors il se plaça contre le mur, tête baissée en signe de respect et d’humilité. L’instant suivant, le Sith le somma d’approcher en lui indiquant que pour le moment, il ne risquait rien, de toute façon, même si il risquait de mourir, il n’avait rien à perdre. Une fois devant celui qui pourrait peut-être devenir son maitre il baissa le regard et écouta ce que son interlocuteur lui disait. Puis il réfléchit et d’une voix hésitante :

- Je … je ne sais pas beaucoup de … de choses sur les Sith et le … le Code. Je sais que vous utilisez un pou … voir qui s’appelle la Force pour … pour acquérir un pouvoir important … On dit aussi que vous … vous êtes assez cruels … et que vous ne vous gênez pas pour prendre … ce que vous voulez prendre … Par contre, je ne connais rien sur votre Code.

Bien qu'il ne fut pas surpris de la réponse du jeune homme, qui correspondait à ce que la croyance populaire disait des Sith, il sourit légèrement. Son sourire sembla encourager Jarik qui fit un pas vers lui pour répondre à la place d'Oron.

TU n'as pas à répondre. Oron, sache que notre Ordre est millénaire. Nous sommes soit-disant le pendant maléfique des Jedi. Effectivement, notre pouvoir vient de la Force et plus exactement dans son Côté Obscur, qui provient de nos émotions extrême : la haine, la douleur... Mais nous ne sommes pas tous cruels, nous ne reculons pas devant des principes prétenduement moraux, tout simplement. Tu n'as rien à savoir d'autre pour l'instant. Jarik, je connais tes connaissances en la matière. Récites-moi plutôt le Code des Sith.

Prenant une inspiration, il récita avec enthousiasme, un sourire au lèvre comme s'il savourait cette victoire ridicule.

La paix est un mensonge, il n'y a que la passion. Par la passion, j'ai la puissance. Par la puissance, j'ai le pouvoir. Par le pouvoir, j'ai la victoire. Par la victoire, je brise mes chaînes. La Force me libérera.

Très bien. Maintenant, Oron, dis-moi ce que tu comprends de notre Code.

D'un geste, il l'encouragea à réfléchir avant de répondre, prêt à attendre autant que nécessaire.

Alors qu’Oron avait fourni une réponse bien maigre et qu’il s’attendait à être réprimandé, le Sith se contenta de sourire tandis que son apprenti avançait d’un pas. Alors on le somma de se taire puis le Seigneur commença à lui expliquer ce qu’était réellement les Sith, chaque détail était assimilé par le jeune homme. Puis, l’apprenti en fait nommé Jarik énonça le Code des Sith puis le Sith demanda à l’adolescent ce qu’il en pensait en lui indiquant qu’il avait tout le temps nécessaire pour réfléchir. Au bout d’un certain temps, Oron dit donc d’une voix hésitante, mais pour une fois c’était plus parce qu’il était complètement plongé dans ces réflexions que parce qu’il avait peur :

- Pour moi je … je pense que ça veut dire que … qu’il faut pas être serein, calme et impa … impartial mais il faut lais … ser ses émotions s’exprimer et toutes, pas quelques unes … Et grâce à elles, on peut avoir une … une grande force qui nous permet d’acquérir un grand pouvoir … qu’il soit sur la Galac … Galaxie ou dans des pouvoirs … Ce qui permet de vaincre ses adversaires et … donc d’être réellement libre et de ne plus être escl … esclave d’une situation ou autre chose. Et donc, on peut en ... déduire que c'est en utilisant la Force que ... on parvient à se libérer.

Cette fois-ci, Dark Sekot ne souriait plus. Son visage était devenu un masque impénétrable qui dissimulait ses réflexions tandis qu'il parlait.

C'est un peu paraphrasé mais l'idée est bien là. Mais la sérénité et l'harmonie ne sont pas à bannir, il suffit d'être en harmonie avec soit, de ne pas lutter contre sa véritable nature pour accepter ses sentiments lorsqu'ils viennent et alors, oui, le pouvoir devient accessible. Le plein potentiel de chacun devient exploitable, même celui créé par les émotions extérieures, les pulsions les plus violentes étant généralement les plus puissantes. Mais la victoire, elle, est relative. Elle est aussi vaste que la Force, elle fait référence à tes adversaires comme à tes propres barrières physiques et mentales. Tu as déjà été esclave, mais es-tu vraiment libéré maintenant que ton maître est mort ?

A côté, Jarik bouillait d'impatience d'épater son Maître qui ne lui portait visiblement aucune attention. Sa haine à l'égard d'Oron était comme une brûlure dans la Force. Tout en attendant la réponse de ce dernier, Dark Sekot décida de le tester. Il porta son regard sur Jarik qui se sentit fier avant de voir que plusieurs sphères d'entraînement inactives avaient quitté leur ratelier sous l'impulsion du Seigneur Sith et lui tournaient autour, de plus en plus prêt si bien qu'il devait les éviter.

Libère-toi.

Sans détacher son regard de Jarik qui tentait de puiser dans sa détermination pour réussir à repousser les sphères, Dark Sekot s'adressa à Oron.

Alors, es-tu libre ? Ou es-tu dominé ?

Alors qu’Oron venait de finir sa phrase, il jeta un coup d’œil sur le visage du Sith qui venait de perdre son sourire. Comment l’interpréter ? La réponse du jeune homme était elle fausse ? Son interlocuteur voulait-il dissimuler ses émotions ? Oron ne savait quoi penser mais écouta le Sith lui expliquait ce qu’il n’avait pu comprendre. Ainsi, toutes les émotions n’étaient pas à bannir et surtout il fallait être en harmonie avec soi même. De plus la victoire n’était uniquement contre ses ennemis mais aussi contre soi. Ensuite, il posa une question embarrassante. Oron était il libre désormais ? L’adolescent aurait aimé mais il craignait que cela ne soit pas le cas. Il baissa sa tête puis dit d’une voix hésitante, en effet il avait sacrément peur que sa réponse ne soit pas la bonne :

- Je … je … je ne sais pas … vr … vraiment. Mais je … je crains que … que je ne sois pas … libre mais dom … dominé par … par mes émotions … et mêm … même par … par des gens qui ser … sont forts.

Évidemment, ce n’était certainement ce qui était de mieux pour devenir l’apprenti de cet imposant Sith mais si sa puissance était celle que l’adolescent pensait, il n’aurait eu aucun mal à desceller la vérité qui était celle que l’adolescent présentait. En effet, le jeune homme se cherchait depuis quelques jours, il se cherchait un foyer, une vie, un but, ...

Mmh...

Ce son s'éleva de la gorge du Sith mais ne traduisait pas son humeur de façon claire.

En effet. Tu es prisonnier. Bloqué par tes peurs, effrayé et motivé par la douleur... Trop de limites, tu entraves ton potentiel. Utilises tes ressources intérieures et repousse-moi.

Sans crier gare, il cessa d'envoyer les sphères sur Jarik, essouflé avec un bel hématome sur la joue droite, pour faire jaillir une volée d'éclairs de Force sur l'aspirant Sith. Elle le frappa de plein fouet, provoquant une vive douleur bien que Dark Sekot ait pris garde à ne pas libérer la puissance entière de ce pouvoir. Il laissa le jeune homme reprendre son souffle et lui envoya plusieurs salves, avec quelques secondes d'écart.

Cherche en toi, repousse-moi.

Lorsque le jeune homme eut fini sa phrase, il jeta un rapide regard sur le visage du Sith qui était encore impassible puis rebaissa les yeux. Ensuite, il écouta silencieusement son interlocuteur mais il ne comprit pas quand son interlocuteur lui dit de le repousser puis une seconde après des éclairs sortirent de ses mains. Lorsqu’ils le touchèrent Oron éprouva une douleur épouvantable, en tout points supérieure à toutes celles qu’il avait éprouvée depuis des années. Ensuite, le Sith lui ordonna à nouveau de le repousser puis lança une nouvelle salve d’éclairs, une fois de plus, l’adolescent se tordit de douleur puis il entendit une voix lui dire :

Écoute-moi, Oron. Écoute-moi ! Alors une nouvelle rafale d’électricité toucha le jeune homme. Les brulures qu’elle infligeait étaient terriblement douloureuses. Oron ! Si tu suis ce que je te dis tu vivras. Encore une fois, le jeune homme reçut de plein fouet une décharge, à chaque fois, il avait l’impression qu’il était à deux doigts de la mort. Tu sens qu’un pouvoir résonne en toi. Ne le réprime pas. Laisse-le affluer ! Laisse faire ton instinct ! En plus des mots, Oron commençait à avoir des sensations, il sentait que quelque chose se passait. Une nouvelle salve d’éclairs le toucha puis la voix revint. Ne cherche pas à comprendre. Tes mains feront ce qu’elles ont à faire. Il sentait comme une résonnance à l’intérieur de ses mains, puis il les leva et une espèce d’onde sortit de ses paumes. Ce que Oron ne savait pas c’est qu’il n’avait pas instinct lancer une poussée de Force mais ne sachant pas estimer sa puissance, elle aurait pu être très forte.

Hasard

1 – Je n’arrive pas à déclencher la Poussée de Force.

2, 3 et 4 – Je parviens à envoyer une faible vague qui déséquilibre Sekot.

5 et 6 – Je parviens à envoyer une puissante vague de Force qui projette Sekot contre le mur.

A part si je fais 1, je laisse à Sekot le soin de décider ce qu’il va faire par la suite sachant que mon personnage ne fait rien de plus pour le moment.

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Bien qu'il l'espérait, Dark Sekot fut surpris de sentir une onde de Force, quoique brouillonne, le bousculer. Alors qu'il allait encore lancer une salve, il dut poser un pied en arrière et ses éclairs jaillirent au plafond. Il se redressa et eut un signe de tête approbateur.

Bien, très bien. Tu parviens déjà à puiser dans tes forces. Recommence.

Et il lança une salve un peu plus puissante.

L’onde que venait d’envoyer Oron était assez faible mais elle avait suffisamment déséquilibrée le Sith pour que ces terribles éclairs ne le touchent pas ce qui était déjà beaucoup. En se redressant, il émit un signe approbateur puis lui dit que ce qu’il avait fait était bien. C’était quelque chose d’étrange pour l’adolescent, les émotions que cela créait en lui étaient déroutantes. Mais il fut vite ramené à la réalité par une nouvelle salve d’éclairs qui le toucha et la voix revient.

- C’est bien ce que tu as fais. Refais-le ! En mieux !

A nouveau, le jeune homme laissa son instinct le guider. Une puissance résonna encore dans ses mains puis les leva. Il espérait qu’il pourrait lancer une onde plus puissant …

Hasard

1 – Je n’arrive pas à déclencher la Poussée de Force.

2 et 3 – Je parviens à envoyer une vague de puissance moyenne qui déséquilibre fortement Sekot.

4, 5 et 6 – Je parviens à envoyer une puissante vague de Force qui projette Sekot contre le mur.

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La réaction, cette fois, surprit véritablement Dark Sekot qui pensait ne subir qu'une nouvelle onde de faible puissance. Aussi fut-il des plus étonnées lorsqu'il décolla du sol. Il eut juste le temps de se retourner pour amortir le choc de ses jambes avant de se laisser tomber silencieusement au sol. L'arrêt avait été brutal mais le potentiel dévoilé était impressionnant.

Fantastique, deux jeunes hommes avec un tel potentiel dans la même pièce.

Jarik ne sut comment réagir, ne sachant s'il devait le prendre comme un compliment de son Maître. Il décida d'en être fier et prouva sa maîtrise supérieure à Oron en le faisant trébucher avec la Force en lui passant devant pour s'approcher du Seigneur Sith.

Ca va aller Jarik.

Il s'épousseta et puisa une idée dans le bouillonnement d'émotions de son apprenti.

Tous les deux, allez au centre de l'arène. Maintenant oui. Voilà. Cette fois-ci je vais vous évaluer ensemble, en même temps. Prenez ces sabres d'entraînement.

Avec la Force, il amena un sabre devant chacun d'entre eux. Bien que dôtés d'une lame laser, ils ne pouvaient que donner un choc électrique ou paralyser provisoirement selon le coup. Pourtant, le regard que jeta Jarik à Oron révéla son intention de se montrer impitoyable.

Etant donné mes propres penchants, je ne saurais accepter un étudiant incapable de la moindre prouesse martiale. Ceux-ci vous paralyseront et vous donneront une sensation similaire à celle d'une vraie blessure. Débrouillez-vous pour être celui qui restera debout.

Sur ce, il recula et dégagea ses armes, au cas où. Son regard se fit plus analytique, prêt à détailler les moindres mouvements des duellistes en herbe. Dès qu'il donna le signal, les combattants malhabiles commencèrent.

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Pair : Jarik a l'initiative.
Impair : Oron a l'initiative.

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Cette fois-ci la vague avait était si puissante qu’elle avait projetée le Sith sur plusieurs maitres. Une fois de plus, il les félicita, c’était vraiment étrange pour Oron qui n’avait jamais été estimé et reconnu. Alors Jarik s’avança et l’adolescent pensa qu’il devait faire de même, mais étonnamment une force le fit trébucher, très vite, il comprit que c’était le garçon qui avait fait ça. Il voulait montrer sa supériorité qui semblait réelle.

Puis le Sith leur ordonna de se placer au centre de l’arène de combat. Puis il leur dit qu’il allait les tester ensembles. Un sabre laser d’entrainement se mit à léviter devant l’adolescent qui le saisit. Ensuite on leur donna quelques précisions puis ils se mirent en place. Sentant que la haine de Jarik était immense, Oron se pressa d’attaquer. Ainsi, il pourrait peut-être le battre avant qu’il n’ait à subir ses coups. Il alluma alors le sabre et décida de porter une attaque d’estoc sûrement bien plus efficace que les grands coups latéraux.

Hasard

1 et 2 – L’attaque d’Oron échoue, Jarik va donc contre-attaque rapidement.

3 et 4 – Le coup de sabre de l’adolescent touche le garçon qui est touché mais encore en état de combattre. Il allait sûrement lui donner un coup.

5 et 6 – Par chance, l’attaque du jeune homme fut précise et Jarik s’effondra.

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En dépit des mouvements assez malhabiles des jeunes hommes qui manipulaient des sabres laser pour la première fois, Dark Sekot prit plaisir à regarder le combat. La colère et la haine de Jarik étaient presque palpables et allaient donner du piment au duel.

# Tsss, il s'est précipité. Il aurait du profiter de son allonge pour l'empêcher d'approcher d'avantage... peut-être sent-il la menace qui pèse sur lui. Je me demande si c'était bien instinctif. Voyons la réaction... #

Celle-ci ne se fit pas attendre. Plus petit, Jarik n'en était pas moins déterminé et il frappa après s'être esquivé. Son coup, effectué de toutes ses forces en oblique du bas à droite vers le haut à gauche, visait l'épaule d'Oron, espérant sans conviction qu'une erreur permette à l'arme de réellement trancher.

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1, 4 : l'attaque passe sans dommage près de l'épaule et de la tête d'Oron.
2, 5 : il heurte de plein fouet l'arme d'Oron et se retrouve dans une épreuve de force avec l'adolescent plus âgé.
3, 6 : il touche l'épaule dans un grésillement douloureux.

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L’estocade d’Oron se perdit dans l’air, l’adolescent se sentait pitoyable et revint malhabilement sur ses positions. La seconde suivante, un coup oblique de Jarik toucha l’adolescent dans l’épaule gauche. Même si son bras n’était pas coupé, c’était très douloureux pour le jeune homme qui venait déjà de traverser les éclairs du Seigneur Sith. Heureusement, il tenait son sabre dans la main droite et retenta une attaque.

Hasard

1 et 2 – L’attaque d’Oron échoue, Jarik va donc contre-attaquer.

3 et 4 – Le sabre de l’adolescent s’entrechoque avec celui du garçon. Un duel de force s’engage.

5 et 6 – Les deux sabres se touchent. Mais un moulinet malhabile du jeune homme touche les deux poignets de Jarik.

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Sous l'effet de la douleur, Jarik poussa un grand cri et lâcha son arme qui ne s'éteignit pas car il l'avait - probablement accidentellement - verrouillé la lame. Sa peau était rougit là où il avait été touché et il secoua les mains pour se les dégourdir mais sans résultat. Furieux, il ravala ses larmes et se concentra sur le sabre. D'une poussée mentale, il l'envoya sur Oron.

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1, 2 > Il manque Oron qui peut "l'achever".
3, 4 > Oron esquive et l'a à sa merci.
5, 6 > Il le touche à la jambe mais se retrouve désarmé.

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Cette attaque avait été bien exécutée par Oron contrairement à la première, à telle point que Jarik avait lâché son arme. Avec la Force, il essaya de l’envoyer sur l’adolescent qui l’esquiva puis s’avança et donna un coup dans le corps du garçon au niveau du torse, plus précisément du corps, qui s’effondra sous le coup de la douleur. Il regarda le corps inerte et se pencha avec son seul bras valide pour vérifier qu’il était bien vivant. Il se retourna alors vers le Sith puis baissa le regard sans rien dire, c’était bien de l’humilité et non de l’arrogance comme certains auraient put croire.

Le combat s'acheva très rapidement mais Dark Sekot n'en fut pas moins surpris des aptitudes des deux jeunes hommes. Toutefois, l'aisance avec laquelle Jarik avait perdu éveillait sa désapprobation. Il attendit que celui-ci reprenne connaissance pour aller le voir alors qu'il essayait de se lever. Le Seigneur Sith prit enfin la parole.

Oron, tu as très bien combattu. Je sais que c'était la première fois mais tes coups révèlent une grande subtilité dans tes attaques, un aspect particulièrement intéressant. Tu as décidemment un grand potentiel, psychique et martial, bien que je soupçonne que celui que tu bloques soit le plus important. Mais tu ne sembles en tirer aucune fierté, pourquoi ?

Il posa son regard sur son apprenti.

Je t'ai enseigné pendant plusieurs jours et tu échoues si facilement. Je suis déçu. Si tu ne fais pas mieux la prochaine fois, trouve-toi un nouveau Maître. Toutefois j'ai été impressionné par ta maîtrise si avancée de la télékinésie après seulement quelques cours. Quoiqu'il en soit - ravale cette fierté ! - tu n'aurais dû être si aveuglé par ta jalousie. Je te le dis encore, je suis déçu.

Il le releva avec la Force et le retint, encore chancelant, avant de les regarder alternativement, Jarik et Oron.

Vous avez tous les deux fait vos preuves. Oron, si tu le désires toujours, je vais t'enseigner la voie des Sith. Je me présente enfin : je suis Dark Sekot, Seigneur des Sith avec le Seigneur Ner-Zhul que tu as rencontré dès ton arrivée.

Décidément, il était vraiment étrange pour Oron d’être complimenter, cela faisait naitre en lui des sentiments contradictoires. D’un coté il était fier qu’on l’estime mais de l’autre il avait une impression de honte comme si cela n’était pas justifié. Il fut tiré de ses pensées par la question du Sith mais n’eut pas le temps de répondre que son interlocuteur parla à Jarik puis revint à l’adolescent. Il lui dit qu’il acceptait de le former et se présenta comme étant Dark Sekot, un Seigneur Sith. Cela fit naitre un petit sentiment de fierté mais encore une fois les autres émotions furent contradictoires. Il se mit alors à genoux et se concentra pour ne pas bafouiller.

C’est le plus grand honneur qui puisse m’être fait. Je jure de toujours vous servir avec fidélité et obéissance. Sa voix fut inconsciemment plus servile que ne l’aurait voulu les habitudes. Maitre. Il reprit alors son souffle pour se calmer et continua. Après, je n’éprouve aucune fierté car il me semble que je ne vaux pas grand-chose. Cela fait dix-ans que je suis esclave et mon maitre m’a toujours montré que tout ce que je faisais était mal fait et m’a souvent puni pour cela. Malgré ces rééducations, j’ai toujours mal fait les choses.

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