Infiltration dans un groupe pirate et première mission

Kerr avait enfin eu sa première mission en tant que capitaine. Il avait reçu la mission d'infiltrer un groupe pirate donnant beaucoup trop de fil à retordre à la Nouvelle République. Il s'attaquait bien trop souvent aux convois médicaux.
A bord d'une Canonnière X4 modifié pour être utilisé pour protéger d'importantes personnes (rajout d'un blindage supplémentaire en duraicer lourd de 0,6 mètres partout et de 0,8 mètres par endroits importants, de 2 turbolasers à l'arrière et de quatres lances-missiles à concussions par ailes, au prix d'une perte de vitesse), Kerr commandait l'équipage et les troupes pour la mission. Pour cette mission spéciale, tous étaient munis des tenues des anciens occupants, car elle avait été capturé. L'équipage, composé de 5 artilleurs, un pilote et un copilote, ne pouvait pas très bien combattre.
Les troupes annexes étaient une douzaines de soldats des SpecForces. Tous avaient une spécialité.
Dans ses quartiers composé d'un petit bureau, d'une salle de bain et de son lit. Le lit était plutôt miteux, mais il suffirait. Dans le bureau, Kerr analysait toutes les informations sur ses pirates.

Le chef du groupe était un ancien bureaucrate républicain. Il avait été renvoyé pour tentative de vol d'informations. Kerr attrapa son comlink et demanda que son aide de camp vienne.
Quelques minutes plus tard, celui-çi frappa à la porte. Il lui dit d'entrer et il ouvrit la porte, avant de la fermer puis de se diriger vers le Bothan. Il s'installa au garde à vous sur le côté gauche de Kerr.
- Envoyez une communication au Service des Analyses. Je voudrai des informations sur un certain Hydrea Koan.
- Bien capitaine ! Ce sera tout ?
- Prévenez moi quand vous aurez la réponse. Vous pouvez disposer.
Après avoir reçu l'ordre de partir, l'aide de camp salua le capitaine puis s'en alla. Il ferma doucement la porte avant de partir.
Kerr avait encore du pain sur la planche. Il observa les rapports sur le groupe. Apparament, à chaque attaque, ils utilisent la même technique : ils vont semblant d'avoir un vaisseau en panne et demandent de l'aide pour activer à la fin leurs rayons tracteurs et tirer sur le vaisseau adverse proche. Ensuite, une série de vaisseaux légers arrivèrent dans la zone, suivi par un gros et vieux Croiseur Interdicteur Im-418.
*Surêment le vaisseau amiral. Mais je me demande où ils ont pu trouver plus de 2 800 hommes d'équipages. Et je ne peut savoir si ils sont bien entraînés et bien équipés*.
Kerr s'énerva un peu, il était trop mal renseigné. Mais les rapports faisant aussi état que le croiseur impérial était en mauvais état.
*Soit ils ont de mauvais réparateurs, soit ils ne savent pas se servir d'un vaisseau et le maintenir dans un état propre.*.
Mais il y avait quelque chose de bizarre dans cette tactique. Pourquoi toujours prendre la même. Et il y avait des risques trop important pour prendre la même tactique plus de six fois.
Deux supposition s'ouvraient à Kerr : soit les officiers républicains n'avaient jamais ouvert le rapport, soit il y avait un espion dans la République qui renseignait les activités des convois dans le secteur pour que les pirates attaquent.
La mission serait plus dûre que prévue. Mais il devait réussir, sinon, il aurait une réputation de minable stratège.

La partie la plus dûre serait de pouvoir infiltrer les réseaux les plus profond. Soudain, on frappa à la porte. Kerr déclara d'entrer, et l'aide de camp ouvrit la porte, pour rester à côté de la porte. Il déclara, au garde à vous :
- Capitaine ! Les Services des Analyses m'ont donné une série d'information sur Hydrea Koan. J'ai regroupé les informations dans un dossier.
Il approcha du Bothan et posa délicatement le dossier sur le bureau.
- Merci. Vous pouvez disposer.
L'aide de camp salua une nouvelle fois le capitaine avant de partir.
Kerr analysa les données. Hydrea travaillait dans les bureaux pour le Service des Essences de la Marine Républicaine. L'Empire ne représentait pas un ennemi pour lui mais plutôt un groupe pouvant lui faire gagner un peu d'argent. Il a une deux passions : le pouvoir et l'argent.
*Encore un de ses pourris*
Kerr n'aimait pas les gens avide de pouvoir et d'argent. C'est ce qui rend aveugle à la générosité selon lui.
Après avoir passé une heure entière à eplucher tous les rapports sur le groupe pirate et le dossier complêt et détaillé sur le chef du groupe, Kerr sortit de ses quartiers, après avoir rangé tous les documents. Il ferma la porte derrière lui et activa le code de sécurité. Il pouvait bien y avoir un espion dans le vaisseau.
Il marcha jusqu'au pont, pas très loin.
Les emplacements principaux avaient été rénovés et mieux pensés. Un couloir menait directement des quartiers du capitaine au pont, qui était très pratique. En plus, les quartiers nétaient pas loin du pont. La salle des machines étaient au centre, et juste en bas se trouvait les réservoirs de carburant. L'automonie avait été agrandie pour tenir un maximum de un mois en carburant, vivres et eau et un maximum de quatres heures de tir continu. Pour un petit vaisseau, c'était bien. Les générateurs étaient juste en dessous du pont. Le cockpit assez vaste pour accueillir une personne debout et deux assises, et était juste devant le pont qui avait surélevé par rapport au cockpit. Un espace libre de 1,2 mètres entre les rembardes de protection du pont et les baies de transpacier laissait place à l'air libre. Sur le pont, trois personnes travaillait sur des ordinateurs performant.
*Je me demande où ils ont eux tout cet équipement, et à quel prix...*.
Kerr n'aimait pas trop le luxe, mais il essayait de se forcer à penser qu'il avait été fait pour les personnes importantes et donc qu'elles aimaient le luxe.
Cette mission allait être bien plus difficile que prévu, et surtout pour Kerr. En tant que capitaine, il devait penser à tout. C'était sur lui que la mission reposait. C'était en partie de sa faute si la missionétait un échec. Mais il s'enleva très vite cette idée de la tête. Il arriva enfin sur le pont.
- J'aimerai un bref rapport de la situation sergent
- Et bien nous sommes à quatre heures et vingt huit minutes du point de ralliment Gholtrot. Pour le moment, rien de spécial.
Kerr espérait qu'il n'y aura rien...

Tous le monde espérait qu'il remarcherait. On l'activa, puis le capitaine attendit une réaction de l'ordinateur de contrôle de l'hyperdrive. Il n'indiquait aucun problème. Le Bothan fit alors un signe de tête que c'était bon, et que les coordonnés pouvaient être mises.
Le sergent se dépêcha d'entrer les corrdonnées et mit environ cinq minutes avant d'appuyer sur le bouton de mise à feu du saut. Après le compte à rebours, le vaisseau s'en alla de l'espace ou se retrouver une nouvelle fois en hyperespace.
Kerr décida de retourner dans son bureau pour étudier les informations sur le groupe. Il devait définir une stratégie et c'était la meilleure option pour trouver une stratégie était de lire toutes les informations.
Perdu dans sa lecture, il avait trouvé des chiffre numériques présumées des forces ennemis. Il se munit d'un calepin électronique, pris un stylo électronique et commença à écrire.

Citation :

Données numériques présumées du groupe pirate :
- 1 Croiseur Interdicteur Im-418. Vaisseau amiral ?
- 1 Croiseur Gozanti. Armé ? Sert de vaisseau-leurre ?
- Plusieurs escadrons de chasseurs et bombardiers "Affreux".

Quatres heures vingt minutes passés :
Kerr n'avait pas vu le temps passé. Mais il en savait maintenant assez pour pouvoir ensisager une stratégie. Le vaisseau était proche du point de ralliment. Dans quelques minutes, le vaisseau serait devant les autres, eux vraiment pirates.
Toutes les archives de communications furent effacés, ainsi que les trajectoires de vol sauf la dernière. De cette façon, Kerr était sûr qu'ils ne verraient rien. Cependant ils devaient avoir plusieurs systèmes de sécurités, comme l'Empire et la Nouvelle République les traquaient. Le meilleur à espérer est que les codes trouvés par les renseignements marchent, sinon, ils ne pourraient inflitrer le groupe.
Quelques minutes passèrent et le capitaine pensait à ce qu'il allait faire. Il devrait surêment se salir les mains pour pouvoir atteindre la confiance totale du chef. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que le groupe était affilé à une organisation très puissante, la "Guilde des Pirates". Il ne fallait mieux pas chercher cette guilde, car elle employait de très bon mercenaires et chasseurs de primes pour retrouver les individus soit disant "foutteurs de *****". Une enquête avait été ouverte fut un temps sur les activités de cette guilde, car elle avait quelques terrains miniers dans les territoires républicain. L'Amiral qui avait ouvert cette enquête fut retrouvé trois ans plus tard, mutilé, dans son vaisseau. L'équipage avait disparut et l'enquête fut très vite fermé par peur. Mais le Bothan n'avait pas peur de cette guilde, quitte à faire intervenir toute une flotte républicaine.
Enfin, il sortit de ses quartiers à se dirigea à nouveau vers le pont. Une fois là bas, on le prévint que le point de ralliment était très proche.
On lança le compte à rebours, puis le vaisseau vibra intensement, avant de se retrouver dans l'espace orbital. Il était au point de ralliment.
Il coulissa puis s'arrêta net après une trentaine de secondes. Devant lui, il y avait une petite planète inconnue et inhabité.
C'était la base des pirates.
Plusieurs satellites de défense se braquèrent sur le vaisseau et l'on reçut une communication :
- Navette non identifié, veuillez vous présenter sur le champ. Veuillez aussi transmettre le code et désactivez vos systèmes d'armes.
Dans un moment fort, tout l'équipage espérait que le code marcherait...

Dans la station orbitale à l'hémisphère nord, donc invisible pour l'équipage républicain, on étudiait le code envoyé avec un intérêt particulier. Hydrea Koan était là, il faisait une inspection et il était actuellement sur la passerelle de commandement. En fait, il s'apprêtait à partir quand le bruit aïgu d'une petite alarme l'interpela et, par curiosité sans doute, il était revenu vers l'opérateur 142, qui s'occuperait du code envoyé. Debout à côté de lui, il vérifiait si l'opérateur faisait bien son travail, au cas où il y aurait un problème, une éventuelle faille dans le système. Lorsque le code arriva, il vérifia dans la base de donnée, par expérience il savait que ce n'était pas le bon code. Et il avait raison ! C'était en vérité le code adopté il y a 4 mois et, après une facheuse histoire avec les Impériaux, changé il y a bientôt un mois. Les Services Secrets de la Nouvelle République n'étaient donc pas assez compétent pour trouver le code actuel, le code donné était obsolète. L'opérateur se retourna vers Monsieur Koan, c'était un vieux Ryn barbu.
- Monsieur... le code est obsolète...
- Bien. Envoyez l'escadron Fortuna pour escorter le navire en question jusqu'à la station. Il ne faut pas qu'ils atteignent la surface.
- Oui monsieur... Bien monsieur...

Et c'est alors que dans les baraquements de l'escadron Fortuna, une alarme sonne, et les hommes mettent leurs casques et s'équipent de leurs pistolets blasters. Ils courent jusqu'au hangar à deux pas des baraquements, où une douzaine de TIE-Y Affreux sont en préparation par des mécaniciens pas très compétent. Il ne faudra qu'une dizaine de minutes pour que les pilotes montent à bord de leurs engin de la mort, et pour que l'escadron décole et ce mette en formation de combat.

Dans le vaisseau du capitaine Kerr, on repère les TIE-Y Affreux, qui s'approchent à une vitesse raisonnable, après qu'ils aient franchis l'hémisphère. Les batteries de senseurs ne sont sans doute pas assez puissante pour déjouer le brouillage de l'autre côté de la planète. C'est le sergent Mon Calamari qui fit part de ce que les senseurs avaient repéré lors d'un nouveau balayage.
- Capitaine, une escadron de TIE-Y Affreux s'approche...
Le capitaine Bothan, qui regardait jusque là l'espace depuis l'intérieur du vaisseau, tourna la tête en direction du sergent attitré au senseurs, et il répondit d'un simple signe de tête. Ses deux mains étaient dans son dos, elles se frottaient l'une contre l'autre. Le regard pensif, il redevint vif d'un seul coup, et le capitaine s'adressa maintenant au Bith en charge des communications.
- Vérifier les communications...
Le Bith ne mit que quelques secondes pour vérifier les communications, il n'y avait rien, c'était le silence complet sur toutes les fréquences. L'équipage ne le savait pas mais ils subissaient un brouillage de communication complêt. Le Bith regarda le capitaine avant de lui dire d'un ton ferme :
- Aucune communication capitaine...
Bientôt, on entendit une exclamation de la part du Mon Calamari, qui était très étonné, et qui fit part de son étonnement au reste de l'équipage très vite.
- On a plus de senseurs !
Ce que l'équipage ne savait pas encore, c'est que le vaisseau subissait un brouillage de la part du quartier général de la planète.

D'ailleurs, au quartier général, on s'alarmait. Le butin amassé lors de divers pillages était transféré dans des salles souterraines sécurisés et inpénétrable sans un code, les canons de défenses et les différents types d'artilleries modernes étaient en état de marche, prêt à fonctionner et prêt à massacrer n'importe quel vaisseau succeptible d'entrer en atmosphère. L'imposante défense empêchera facilement un véhicule ou un vaisseau adverse de pénétrer dans la forteresse. Dans la station orbitale, on met Monsieur Koan dans un bunker pressurisé à l'abri de tous bombardement. Si la station explose, le bunker se détachera de celle-çi et navigera dans l'espace pendant deux jours avant que les êtres vivants présent à l'intérieur du bunker meurent. Très pratique si vous avez une flotte de défense plus puissante et pas très loin, sinon ça ne sert à rien. Et là, la flotte de défense est en hyperespace.

A bord du vaisseau dirigé par les républicains, on ne voyait plus rien, et on entendait plus rien. Le silence total, un silence pesant. Les yeux des membres d'équipages de la passerelle de commandement étaient rivés sur la baie vitrée qui offrait un paysage noir : le vide spatial. Après un bref instant de réflexion, notre capitaine Bothan reprends parole :
- Les artilleurs doivent se préparer à une éventuelle défense, les mécaniciens doivent se préparer à réparer n'importe quel endroit du vaisseau, les astromécanos aussi. Mais surtout n'activer pas les systèmes offensifs. Nous allons devoir voir à l'oeil nu où son nos ennemis, et ce qui nous veulent... Et j'aime pas ça !

1,2 : Les Affreux se séparent : la moitié passent par en dessous, l'autre par au dessus... ils sont très vite en position pour attaquer le vaisseau et sont invisible...
3,4 : Les Affreux arrivent de front.
5 : Les communications sont réétablies, ainsi que les senseurs. Une panne des brouilleurs
6 : Les systèmes offensifs / défensifs sont activés !

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