[Sélonia] Insurrection sur Sélonia

<blockquote>Sélonia, monde impérial depuis une vingtaine d'années. Une des premières grandes actions de Nemeth lors de son avènement en tant que Grand Amiral. Tol espère un jour atteindre le même niveau. Mais l'heure n'est pas à la méditation. Le commodore a été affecté à la défense spatiale de Sélonia, alors défendue par une station orbitale Golan III et quelques croiseurs de classe Strike. La raison de ce manque d'effectifs à la défense d'une planète tant importante, c'est que la "révolution" a mobilisé la quasi-intégralité de la Marine Impériale, et de nombreux vaisseaux sont tombés. C'est pour ça que les escadres et les flottes de combat sont envoyés pour défendre les planètes les plus stratégiques. Tol avait accepté de s'occuper de Sélonia, mais ce n'était pas en quête de pouvoir. C'était pour un but bien précis. Sélonia sera la première a intégrer la nouvelle faction impériale.

Le commodore avait conclu un marché avec une bonne dizaine d'officiers haut gradés mécontent. Lorsque Sélonia tombera, une grande offensive sera dirigé sur Byss. Mais faire tomber une planète n'est pas très facile, bien au contraire. C'est pour ça que notre officier haut gradé à prévu de faire ça progressivement. De manière à ce que la faction impériale actuelle ne se rende compte de rien. Déjà qu'ils envoyent régulièrement des inspecteurs pour voir si il y a des tentatives de mutineries ou des ordres non-respectés. La vigilance est de mise dans cette partie, puisqu'à tout moment, une flotte deux fois plus puissante que celle que commande Tol peut arriver pour arrêter le commodore, ou l'éliminer. C'est le système de répression de cette faction impériale que Tol déteste. En fait, il en vient presque à détester cette période de changements de factions impériales, qui provoquent la destruction de l'Empire à petit feu.

Lorsque le Second Empire Galactique sera créé, plus rien ne sera pareil. L'Empire sera de nouveau uni, avec un seul dirigeant...</blockquote>

Deux jours plus tard,
Sélonia,
Palais du gouverneur :

Une navette de classe T-4a « Lambda » se pose sur la piste 2 du palais du gouverneur de Sélonia. Un des rares bâtiments en surface, les Séloniens préférant vivre sous terre. Le palais du gouverneur est immense. Dire que dans quelques dizaines de minutes à peine, des navettes de débarquements de troupes de classe « Sentinelle » se poseront autour du bâtiment pour que des soldats préparés à une mission, dont l'issue reste encore incertaine, s'emparent du palais.

La navette Lambda est une sorte d'avant-garde à l'offensive à venir. Elle transporte le commodore Wellraff et une garde rapprochée de Stormtroopers équipés d'armes lourdes pour la suppression efficace et rapide des gardes de la salle du trône du dirigeant de Sélonia. La piste 2 est très proche de la salle du trône, quelques couloirs à passer, tout au plus. Une fois que le commodore et sa garde rapprochée sont à l'extérieur de la navette, celle-ci décolle aussi vite que l'éclair et retourne au vaisseau amiral de cette étrange force d'invasion.

Le groupe d'humains avance lentement dans l'intérieur du bâtiment, le commodore au milieu des soldats armés jusqu'aux dents. Quelques minutes passent, le groupe s'arrête enfin devant la porte blindée gris clair qui donne sur la salle du trône. Deux gardes armés de grandes piques, arrêtent le groupe, avant de le laisser passer, lorsque la porte blindée s'ouvre.

La troupe pénètre la salle. Tout au fond, une baie vitrée haute de deux mètres. Le trône du gouverneur se trouve à côté de cette baie vitrée. Celui-ci admire le paysage et les vaisseaux de transports de marchandises décharger et embarquer des minerais précieux qui font fortune à l'Empire. Ce n'est lorsqu'un de ses hommes arrive vers lui pour lui signaler l'arrivée du commodore que le gouverneur fait faire un demi-tour au trône pour voir l'officier impérial.

Le trône est en hauteur, si bien que le gouverneur donne l'impression d'être supérieur. Mais pas pour longtemps. A la grande surprise de tous, le commodore prend parole en premier, chose interdite car il s'agit d'un manque de respect profond.


Cette question, même pour un officier tel que Wellraff, est irrespectueuse et le gouverneur n'en est pas moins frustré. Il lève le bras en direction du commodore puis, d'un ton sec, il donne un ordre.

« Commodore ! Je vous délivre de vos fonctions ! Gardes ! Saisissez-le ! »

C'est l'ordre qu'attendait l'officier Wellraff. Alors que les gardes approchent doucement, l'officier révolutionnaire entend le bruit de son comlink. Deux fois, puis le bruit s'arrête. C'est un code qui veut dire que les troupes ont débarqués. Des centaines de stormtroopers et des CAV PX-10 déjà en position autour du palais du gouverneur, prêt à attaquer et à s'emparer du bâtiment, signe odieux de cet Empire que Wellraff déteste. Le plan est pour le moment parfait.

Wellraff fait signe à ses hommes d'ouvrir le feu. Ceux-ci ont répétés un entrainement rude pendant des semaines et des semaines afin d'être prêt à massacrer les hommes du gouverneur le jour venu. Les pertes seront lourdes, oui, mais la bataille ne sera pas vaine. La garde rapprochée de Wellraff ouvre le feu grâce à de puissantes armes sur les gardes du gouverneur. Celui-ci, terrifié par l'efficacité de cette garde, reste cloué à son trône, espérant ne pas mourir lui aussi.

Le combat est rapide. Les gardes du gouverneur n'offre qu'une faible résistance devant les soldats de la garde rapprochée qui reculent de manière à former un cercle protecteur autour de Wellraff, qui a déjà son SC-4 en main. Passons les quelques minutes d'une rare violence. Le bilan du combat est bien mieux que celui attendu. Un blessé léger du côté des hommes de Wellraff, trois morts et un soldat blessé du côté des hommes du gouverneur.

La garde rapprochée récupère munitions et armes, avant de se mettre en position autour de l'unique entrée de la salle du trône. Wellraff lui, s'approche du gouverneur, qui tremble, tétanisé par ce violent combat. Pistolet blaster en main, Wellraff s'arrête à quelques centimètres de lui, bras tendu. Les deux lasers sortant de l'arme n'épargnent pas le gouverneur qui meurt tout de suite. Mais un autre problème survient. L'alerte est donné dans le bâtiment, les troupes impériales font se diriger vers la salle du trône. La garde ne pourra pas résister bien longtemps, elle n'aura pas assez de puissance et de munitions pour éliminer deux cents soldats.

C'est à ce moment là que les troupes qui encerclent le bâtiment se mettent en action. Wellraff appuie sur une touche de son comlink. Le message est envoyé à tous les capitaines, qui ordonnent à leurs compagnies d'ouvrir le feu. Tandis que les CAV PX-10 ouvrent le feu sur les positions défensives extérieures du bâtiment, tels que des miradors ou des tourelles, l'infanterie avance doucement, couvert par des groupes de mortiers et de canons mobiles d'infanterie...

Les premières frappes des véhicules blindés CAV PX-10 contre les premières lignes défensives ont portés leurs fruits. Les quelques gardes et soldats du gouverneur déjà présent ne peuvent pas riposter face à l'attaque des canons blasters lourds, créant des explosions qui ne font qu'une bouchée de l'infanterie « adverse ». Mais l'infanterie c'est bien vite arrêtée, lorsque les premiers tirs d'opposition tuent quatre soldats de l'avant-garde. Les autres lignes d'assaut des troupes de Wellraff se retrouvent alors pris au dépourvu, et doivent reculer pour établir des lignes défensives bien tenues, couvertes par les canons mobiles d'infanterie et les mortiers à concussion.

Dans le palais, la salle du trône est désormais sécurisée, mais la garde rapprochée se prépare tout de même à faire face à d'importantes forces venues secourir le gouverneur, qui gît sur le sol. Un bruit étrange interpelle Wellraff qui se retourne et regarde depuis la baie vitrée le spectacle. Deux chasseurs TIE du gouverneur viennent de décoller. Sans plus attendre, Wellraff sort son comlink et ordonne l'envoi d'une escadron d'Intercepteur TIE en guise de soutien aérien, et de quatre bombardiers TIE.

En réponse à cet ordre, les pilotes, à bord du Destroyer Stellaire, ne mettent pas longtemps à décoller et à rejoindre la surface. Le Destroyer Stellaire est déjà sur le pied de guerre. Mais même en haut, le combat va faire rage. En voyant des intercepteurs puis des bombardiers de type TIE sortir des hangars du « Golden Victory », les quatre croiseurs Strike qui forment les vaisseaux défensifs de Sélonia avancent vers le Destroyer Stellaire Imperial Mk II. Quatre vaisseaux comme ceux là seraient plus que profitable pour la force que met en jeu Wellraff en ce moment même. En fait, l'intégralité de la planète Sélonia serait profitable pour les futures batailles que jouera le commodore.

Retournons au combat à la surface. Les pertes commencent à se faire ressentir du côté de Wellraff. Les deux chasseurs TIE font des ravages parmi l'infanterie qui n'ose même plus avancer. Une bonne vingtaine de soldats sont déjà morts, les autres ont été assez intelligents pour se mettre à couvert, creusant des trous pour s'y cacher par exemple. Mais la supériorité des deux chasseurs TIE est de courte durée, car l'escadron d'intercepteurs arrive à la surface. Ils ne mettent vraiment pas longtemps à réduire en poussière les deux chasseurs TIE. Les soldats peuvent de nouveau progresser, les PX-10 en première ligne, suivi des troupes d'infanterie et enfin des groupes de support d'infanterie.

Les bombardiers TIE s'occupent des tourelles les plus lourdes qui défendent le palais, tandis que les intercepteurs survolent une périmètre de cinq kilomètres de rayon pour sécuriser les troupes s'emparant du palais. La situation n'est pas bien critique pour la force d'invasion, en revanche elle l'est beaucoup plus pour la garde rapprochée qui ne compte plus ses morts.

Autour de Wellraff les lasers crépitent, tandis qu'il se défend, tout comme sa garde rapprochée, à coup de lasers. Certains gardes osent même brandir des poignards ou des baïonnettes pour attaquer l'adversaire au corps à corps. Mais si l'ennemi continue d'affluer de cette manière, les hommes de la garde rapprochée, déjà diminuée depuis le début des combats, va finir par ne plus exister. C'est ce qui inquiète le plus Wellraff pour le moment.

En orbite, les quatre Strike sont désormais en position de combat autour du Destroyer Stellaire Imperial-II où l'équipage est déjà aux postes de combats plus différents les uns que les autres. Une tentative vaine du commandant en second du vaisseau, le capitaine Marković, pour tenter d'empêcher un combat furieux entre les deux « factions » impériales.

0 : Aucun vaisseau n'accepte de suivre Marković et Wellraff.
1 : Le capitaine du premier Strike se rend sans condition.
2 : Le capitaine du second Strike se rend sans condition.
3 : Le capitaine du troisième Strike se rend sans condition.
4 : Le capitaine du quatrième Strike se rend sans condition.
5 : Les quatre capitaines se rendent sans condition.

Nombre aléatoire (0,5) :

3

Le combat dans le palais est quasiment fini. Les premières sections d'infanterie équipés de canons blasters à cadence très rapide se déployent sur les pistes pour massacrer les gardes qui défendent au prix de lourdes pertes les pistes. La 12ème section de mitrailleurs de la 4ème compagnie d'infanterie réussi un exploit : récupérer une piste d'atterrissage intacte. Les deux bombardiers TIE peuvent s'y poser, ce malgré les tirs légers des fusils et des pistolets blasters. A l'intérieur du palais on installe le QG dans la salle du trône, en même temps qu'on soigne les blessés et qu'on fasse sortir les morts. Beaucoup de gardes qui ont combattu face à la garde rapprochée sont encore vivants, certains dans un état de santé grave, d'autres dans un état beaucoup plus calme. L'un d'eux n'a qu'une simple blessure au poignet. Ils sont envoyés aux médecins de la force de frappe terrestre tandis que Kromanov rejoint Wellraff pour lui faire part de la situation.

Le groupe chargé de prendre le contrôle de la salle principale du palais arrive sans problème à destination, après une élimination très rapide du droïde sentinelle. Les informaticiens s'occupent des ordinateurs de contrôle tandis que les sapeurs dissimulent des charges explosives un peu partout dans la salle pour la faire exploser en cas de problème. Comme ça si la force de frappe perd son QG, l'ennemi n'aura aucun avantage et perdra même des hommes. Wellraff pense piéger tout le palais, pour ainsi priver l'ennemi d'un avantage. Chose qui peut aussi être dangereuse si l'ennemi s'infiltre et fait sauter les charges. C'est comme être assis sur une bombe. Mais comme on dit, on a rien sans rien, et puis les forces du gouverneur sont beaucoup trop désorganisées actuellement pour tenter quoi que ce soit. Il faut frapper vite et fort. Déjà une bonne heure que les combats ont débutés. Il faudra une bonne vingtaine de minutes pour sécurser les 8 autres pistes d'atterrissages, et le palais ne sera entièrement sûr qu'une heure plus tard, après que les équipes de sapeurs aient procédés au déminage et à la fouille d'explosifs.

Pendant ce temps, en orbite basse. Les Strike doivent coordiner leurs communications qui ne peuvent être brouillées en ondes courtes pour pouvoir frapper vite et fort le Golden Victory. D'ailleurs le destroyer en profite pour se préparer. Les escadrons ayant toutes rejoins les hangars, le Golden Victory peut frapper vite et fort. Il avance lentement, de manière à ce que son flanc gauche soit face à la ligne de Strike, et les canonniers lancent la mise à feu. Une pluie de rayons verts destructeurs s'abat sur les coques des vaisseaux, protégés par des boucliers de combats invisibles qui absorbent les premiers tirs mais très vite ne résistent plus à la première vague de tir. Elle se termine après trente secondes de tir intensifs, à savoir les turbolasers, turbolasers lourds, batteries ioniques et quelques missiles perforateurs de boucliers. L'équipage des trois vaisseaux de guerre est secoué, ce qui augmente la panique.

Dans cette panique, les commandants perdent le contrôle de la situation et ils envoyent leurs escadrons de chasse. Trois escadrons de chasse, soit environ 36 intercepteurs TIE. Face à ça, 72 intercepteurs TIE de dernières générations équipés des meilleurs ordinateurs de visée de la Galaxie, ainsi qu'une escadron de bombardiers TIE (10 bombardiers car deux des bombardiers sont en soutien terrestre). De quoi faire assez mal pour que les Strike soyent réduits en poussière. Mais Marković n'est pas fou au point d'envoyer sa chasse. Les canons automatiques et les plus habiles artilleurs s'occuperont de réduire en poussière la chasse adverse. Ainsi, les canons blasters à répétitions, les canons lasers légers, les canons ioniques légers, les canons à faiseau et les canons blasters montés sur des tourelles amovibles et commandés par un ordinateur de visée réduisent en poussière la chasse adverse. Le premier escadron est entièrement détruit. Le deuxième escadron est moins touché : le chef d'escadron ainsi que quatre intercepteurs arrivent à échapper aux tirs mais ils se rendent et se dirigent alors vers le flanc droit du vaisseau. Enfin, le troisième escadron est lui aussi entièrement décimé.

Marković sait désormais ce que vaut le nouveau système de défense. La chasse adverse étant détruite, le commandant de la force de frappe et du soutien spatial propose à nouveau aux croiseurs Strike de se rendre.

1 : Ils refusent.
2 : Ils acceptent.

Nombre aléatoire (1,2) :

1